C’est avec beaucoup d’émotion et une gravité particulière que j’ai commémoré la capitulation de l’Allemagne nazie en présence de Monsieur le Consul  général de France.

Nous nous sommes réunis pour célébrer la fin de la seconde guerre mondiale et pour honorer la mémoire des Français de Genève et des Volontaires suisses morts pour la France.

J’ai salué les femmes et les hommes engagés aujourd’hui pour notre sécurité collective, militaires et policiers, qu’ils soient mobilisés à l’intérieur ou à l’extérieur de nos frontières. 

La gratitude de la République à leur égard est immense car leur engagement ultime est la condition sine qua non de la paix dont nous jouissons tous -sans parfois même nous en rendre compte.

Célébrer cette paix devenue si familière en Europe et pourtant si précieuse car fragile, c’est mesurer les menaces qui pèsent sur nos démocraties libérales. 

J’ai rappelé que la guerre menée par la Russie aux portes l’Union européenne l’était contre un pays souverain allié de la France, contre un peuple qui avait choisi de se tourner vers l’Europe, vers nos valeurs.

Notre avenir ne peut être qu’européen. Le Président de la République l’a rappelé en Sorbonne, la question de la paix et de la guerre sur notre continent et notre capacité à assurer notre sécurité s’impose désormais à nous. Nous devons la regarder en face et y répondre avec force, sans ambiguïté, car ces valeurs communes héritées des Lumières et notre souveraineté sont contestées, directement menacées depuis plus de deux ans. 

Et notre précieuse bien qu’imparfaite Europe peut disparaître si nos choix ne sont pas à la hauteur des défis sécuritaires, sociaux, économiques et environnementaux.

En tant qu’élu de la République, en tant que petit-fils de résistant à la barbarie nazie, je continuerai à défendre l’avenir de nos enfants et à porter aux côtés de tant d’autres un projet européen ambitieux.

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