Un nouvel exemple des liens étroits qu’entretiennent la Suisse et la France et de l’attractivité économique toujours plus forte de notre pays : ce matin, j’ai eu le plaisir d’accueillir à l’Assemblée nationale une délégation d’entreprises suisses expertes dans les technologies de pointe.

Organisé avec l’appui de la Chambre de Commerce et d’Industrie France-Suisse, ce petit-déjeuner de travail a par exemple réuni le dirigeant de l’entreprise QMT qui travaille dans les technologies pour le test et le contrôle de qualité, , celui de Mul-T-Lock en pointe sur les solutions de sécurité, mais aussi ceux de la Compagnie genevois de Chauffage, de la Société de Transports de Martigny et Régions, de Duolab qui entend révolutionner la cosmétique avec des produits responsables ou encore de Kaurum, une fiduciaire au service des PME et des particuliers, et notamment des Français de Suisse.

Rappelons que la Suisse est le 3ème investisseur ultime en France… et réciproquement ! Une relation importante pour nos économies, nos emplois et notre capacité d’innovation. La visite d’Etat d’Emmanuel Macron en novembre 2023 l’a renforcée et a dessiné de nouvelles perspectives économiques très positives.

Les échanges sont particulièrement denses dans les secteurs industriels que tels que la pharmacie, l’horlogerie, la bijouterie-joaillerie -la Suisse est le 3e pays investisseur en France sur ces trois secteurs – et l’énergie.

Depuis 2017, j’ai rappelé que de nombreuses réformes avaient d’ores-et-déjà été effectuées pour faciliter l’implantation des entreprises : la loi PACTE (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises) et le guichet unique existe désormais pour enregistrer et immatriculer une société.

Sur la plan fiscal, il existe un service d’accompagnement fiscal personnalisé pour les PME, y compris les entreprises étrangères souhaitant s’implanter en France. Avec la loi pour « un État au service d’une société de confiance » (ESSOC) d’août 2018, le droit à l’erreur dans les déclarations est également mis en œuvre, signe de la volonté de confiance envoyée aux entreprises, qu’elles soient françaises ou non.

Autre illustration de notre volonté de moderniser la France, la loi d’accélération et de simplification de l’action publique (Asap) de 2020 qui a porté de nombreux allègements des contraintes pour les entreprises. J’ai rappelé qu’une nouvelle étape serait franchie cet été avec le projet de loi de simplification administrative pour les entreprises.

Autre sujet d’importance, j’ai évoqué devant ces patrons suisses les ambitions de la France en matière d’innovation, de décarbonation et de réindustrialisation. La loi «Industrie verte », celles sur « l’accélération sur le nucléaire » et sur « l’accélération sur les énergies renouvelables » en sont des exemples, tout comme le plan « France 2030 ». La moitié des 54 Mds € sur 5 ans de dotation du plan sont ainsi destinés aux actions de décarbonation. Il s’agit donc d’un puissant instrument de soutien de l’innovation, depuis le stade de la recherche fondamentale jusqu’au développement et à la mise en production.

Je les ai assurés de la détermination de la France à continuer à défendre une stratégie économique, industrielle et fiscale cohérente et stable afin de continuer à renforcer les liens étroits qui unissent la France et la Suisse, au service de nos économies et de nos emplois.

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