Le Temps a consacré un sujet au débat qui s’est ouvert autour du prochain projet de loi sur l’immigration.
Le Président de la République Emmanuel Macron a rappelé ce week-end que la France a toujours été une terre d’immigration, celle relevant de l’asile politique comme celle des travailleurs.
Italie, Espagne, Vietnam, Maghreb, Afrique sub-saharienne, Asie du Sud … D’où qu’ils viennent, les immigrés ont contribué et continuent de contribuer à notre économie. Cela est particulièrement vrai dans certains secteurs en tension, dans lesquels nos entreprises ont besoin de main d’oeuvre qualifiée. D’où la proposition du Gouvernement de créer un titre de séjour dédié. Les chefs d’entreprise ont salué ces annonces qui ne relèvent en rien d’une régularisation massive. J’ai pu le rappeler lors de mon échange sur le plateau de RTS vendredi dernier.
Pour travailler sur la diversification des flux entrants sur notre territoire – tant en termes de qualification que d’origine géographique, je propose également de discuter de la mise en œuvre d’un permis de séjour à points dont je détaille les objectifs dans l’article du Temps. Pour assurer son avenir, la France doit à nouveau devenir attractive pour les talents du monde entier.
Ajoutée à une réforme des procédures de régularisation plus claires et transparentes, cette « reprise de contrôle » alliant fermeté et humanité contribuera à améliorer l’image qu’ont les Français du phénomène migratoire, à réduire les angoisses qui nourrissent les extrêmes et ainsi à renforcer la cohésion sociale dans notre pays.
Retrouvez le sujet de Paul Ackermann ici.