Aujourd’hui, cela fait exactement un an que vous m’avez fait l’honneur d’être votre représentant à l’Assemblée nationale.
Ma détermination à être utile au pays et à vous, Français de Suisse et du Liechtenstein, est intacte.
Evidemment, il n’est pas aisé de résumer les centaines d’heures à siéger dans l’hémicycle, celles dédiées au travail en commission des affaires sociales, ou encore les travaux du groupe d’amitié France-Suisse dont je suis le Président.
Difficile également de retracer l’ensemble des échanges que j’ai pu avoir avec les membres de l’Exécutif et les acteurs diplomatiques pour faire avancer les dossiers qui vous concernent : démarches consulaires, éducation, fiscalité, mobilité transfrontalière, investissements bilatéraux…
Une année à vous rencontrer sur le terrain, à l’Assemblée nationale ou à l’occasion de l’une de mes permanences parlementaires hebdomadaires. Une année à mesurer le dynamisme des associations, essentielles à la cohésion de la communauté des Français de Suisse. Une année à échanger avec les acteurs économiques et institutionnels qui renforcent au quotidien les liens entre la France et la Suisse.
Durant les douze derniers mois, avec mon équipe, j’ai voulu être un député présent sur le terrain, à l’écoute et réactif à vos sollicitations.
A l’Assemblée Nationale, dans un contexte international bousculé par la guerre réapparue en Europe, nous avons cherché à protéger les Français et assurer sur le long terme notre avenir commun.
Je pense aux textes que nous avons fait voter pour préserver le pouvoir d’achat, ou permettre un meilleur accès aux soins. Je pense à ceux visant à défendre nos emplois industriels et agricoles, celui renforçant la protection de l’enfance ou facilitant l’accès au permis de conduire.
Notre ligne conductrice a toujours été la cohérence politique, la responsabilité à l’égard des Français, la nécessité de leur dire la vérité et d’agir en conséquence. C’est dans cet esprit que nous avons, avec nos alliés de la majorité, fait adopter en avril dernier la réforme des retraites sur laquelle s’était engagé le candidat Emmanuel Macron en 2022.
J’ai déjà eu l’occasion de vous en parler ces derniers mois : il s’agit d’une réforme majeure. D’une part, pour assurer la pérennité de notre système par répartition. D’autre part, pour nous laisser les marges de manœuvres nécessaires à l’investissement dans nos services publics et dans le renforcement de notre souveraineté (finances, défense, énergie, santé, agriculture, etc.). L’adoption de cette réforme montre que la France continue d’avancer.
Les résultats sont déjà perceptibles : au 1er trimestre 2023, le taux de chômage en France s’établit à 7,1%: du jamais vu depuis plus de 40 ans ! Le taux d’emploi continue lui d’augmenter, en atteignant 68,6%, un record historique. Ces chiffres démontrent que nous devons persévérer dans notre stratégie de réforme du marché de l’emploi, avec pour prochaine échéance la transformation de Pôle Emploi en « France Travail », le nouveau service public de l’emploi. L’objectif : mieux accompagner et inciter les personnes les plus fragiles, et faire baisser le chômage dans tous les territoires.
C’est dans ce même but que nous avons adopté en novembre 2022 la réforme de l’assurance-chômage, un texte dont j’ai été le rapporteur. Elle permet notamment d’adapter les règles de l’assurance chômage pour les rendre plus incitatives au retour à l’emploi quand le marché du travail va bien, ce qui est le cas actuellement.
Comme pour la réforme des retraites, elle est une étape de ce projet politique qui vise àconduire notre pays jusqu’à la société du plein-emploi.
Ainsi, mes collègues députés et moi-même travaillons depuis des mois avec les partenaires sociaux et les oppositions constructives pour permettre de vraies améliorations sur les sujets relatifs au travail : emploi des seniors et des moins qualifiés, formation, pénibilité, articulation des temps personnels et professionnels, etc.
Évidemment, tout n’est pas parfait. Nous avons encore beaucoup de travail, tant au fond que sur la méthode, au sein d’une Assemblée marquée par une majorité relative. Pour ma part, en commission comme dans l’hémicycle, j’ai été soucieux de toujours privilégier les arguments de fond et d’être exemplaire face aux outrances et au vacarme de certains. Soyez assurés que je continuerai à tenir cette ligne de conduite, par respect du mandat que vous m’avez confié, et pour protéger nos institutions.
En Suisse, cette première année de mandat a permis de faire avancer les dossiers qui sont au cœur de vos préoccupations.
Je pense aux enjeux du réseau éducatif français qui touchent tous les parents et leurs enfants résidents à l’étranger. Ou encore à vos difficultés d’accès aux documents d’état-civil, dont je sais qu’elles constituent un motif de préoccupation, et parfois d’irritation. Sur ce sujet, j’ai cherché à apporter mon soutien aux autorités consulaires, afin notamment d’accroître les moyens de celles-ci, et d’aller plus vite sur le chantier de la dématérialisation des papiers d’état-civil.
Ces questions qui impactent directement votre quotidien restent parmi mes premières préoccupations.
J’ai également été actif sur le dossier de la convention fiscale franco-suisse sur le télétravail – qui fera encore l’objet d’un suivi serré, en lien direct avec les autorités françaises et suisses.
Au-delà, je veux témoigner du plaisir que j’ai chaque fois à vous rencontrer en circonscription et à débattre lors des réunions publiques organisées régulièrement à Genève, Lausanne, Zurich,..seul ou accompagné d’un membre du gouvernement, comme ce fut le cas avec Sarah El Haïry et bientôt Olivier Becht (le 22 juin prochain à Zurich).
Enfin, je suis heureux de pouvoir vous accueillir lors de vos visites à l’Assemblée nationale. Au-delà des dimensions patrimoniale et éducative pour les plus jeunes d’entre vous, c’est souvent l’occasion de partager un moment convivial tous ensemble autour d’un verre ou d’un repas. N’hésitez pas à m’écrire si vous souhaitez visiter l’Assemblée !
Mon enthousiasme à être un député au travail et à l’écoute est plus fort que jamais. La confiance que vous m’avez accordée il y a un an m’oblige. Elle est une compagne de route exigeante, mais stimulante.
Je continuerai à agir avec détermination pour l’avenir de nos enfants, et pour la France au sein d’une Europe souveraine et en paix.
Fidèlement,
Marc Ferracci