J’étais à Berne aujourd’hui pour célébrer, au coeur de la Résidence de France et aux côtés de notre Ambassadrice Marion Paradas, la Fête nationale.

Le 14 juillet est une occasion d’éprouver et de consolider les liens qui nous unissent, et qui unissent la communauté des Français de Suisse. Après avoir salué celles et ceux participent, par leurs actions économiques, entrepreneuriales, scientifiques et culturelles, au rayonnement de la #France, j’ai rappelé deux valeurs cardinales issues de la Révolution de 1789 : la lutte contre l’absolutisme et pour la #souveraineté des peuples. 

Ces valeurs, nous avons besoin de les défendre avec la plus grande détermination, à l’heure où aux portes de l’Europe le peuple d’Ukraine combat pour sa liberté face à l’agression russe. C’est donc avec beaucoup d’émotion que nous avons écouté trois cantatrices ukrainiennes chanter notre hymne national, puis les hymnes suisse et européen. 

Comme à Zürich la veille, j’ai rappelé l’importance de célébrer le principe de concorde. Une concorde qui, il faut bien l’avouer, manque cruellement à notre vie publique… J’ai formé le vœu que l’esprit de concorde auquel nous rappelle le 14 juillet ne s’arrête pas aux portes du Palais Bourbon. Que, nous autres parlementaires, soyons capables de bâtir des consensus, de manière apaisée et respectueuse des convictions de chacun.

J’ai souvent eu l’occasion de dire que la Suisse était une source d’inspiration pour la France. Elle le fut par exemple lorsque nous avons transformé notre système d’apprentissage. Elle pourrait l’être pour notre démocratie parlementaire si l’esprit de responsabilité et de compromis prend le pas sur le penchant au désordre et à l’invective. Je veux croire que cela est possible.

Victor Hugo disait que « ceux qui vivent, ceux sont ceux qui luttent. » 

En ce moment tumultueux de notre histoire, vivons les uns pour les autres, luttons les uns pour les autres. C’est ainsi que nous sommes et resterons une Nation. Une grande Nation.

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