Le projet de loi sur la réforme des retraites a été adopté par l’utilisation de l’article 49-3 de la Constitution : une nécessité pour notre pays.
Face à une obstruction insensée des élus de la NUPES et du RN et à l’absence de cohérence politique de plusieurs parlementaires, la Première Ministre a décidé, en responsabilité, de s’appuyer sur cette procédure offerte par nos institutions démocratiques.
Une majorité de députés, dont je fais partie, a décidé de soutenir le Gouvernement dans cette voie en rejetant la motion de censure présentée par les oppositions. Ceci car nous estimons que l’intérêt général doit primer sur les inconstances politiques, le manque de courage et l’incapacité à penser les moyen et long termes. Les parlementaires auront pu, durant 6 semaines, débattre et amender le projet du Gouvernement.
Notre objectif, en faisant passer cette réforme, est de préserver un système par répartition qui participe de la cohésion nationale, tout en assurant l’équilibre du texte avec des mesures de justice sociale significatives.
Cette réforme est, outre l’assurance que les pensions ne baisseront pas et que nos enfants pourront bénéficier de cet héritage de la Libération, un levier indispensable pour accroître le taux d’emploi et ainsi produire les richesses nécessaires pour investir dans nos services publics et les secteurs stratégiques.
Si les inquiétudes des Français peuvent rester fortes et compréhensibles face à un texte très technique et à un débat brouillé par des oppositions trop souvent caricaturales, cette réforme leur est et leur sera durablement bénéfique, tant au niveau individuel que national.
Ce n’est pas nier les immenses difficultés que connaissent actuellement nombre de nos concitoyens que de dire que –oui -une société où le chômage diminue est possible, une société où les salariés ont plus de poids pour négocier leur salaire à la hausse est à portée de main, une société où toutes les générations gagnent en confiance quant à leur avenir et à notre dessein collectif.
Pour cela, nous devons continuer à travailler, parlementaires comme membres de l’Exécutif, en concertation avec les partenaires sociaux et les représentants de la société civile pour améliorer les conditions de travail de nos concitoyens, pour mieux penser l’articulation entre les temps professionnels et privés, pour réduire les discriminations dans l’accès ou le maintien dans l’emploi, pour rendre plus qualitatif notre dialogue social au sein et en dehors des entreprises…plus largement, pour valoriser enfin le travail sans tout en intégrant les changements de fond qui s’opèrent au sein de la population en la matière.
Plus que jamais, je crois en cette capacité à renforcer notre unité et notre souveraineté.
En ma qualité de député de la majorité présidentielle, j’y mettrai toute mon énergie.