J’ai commémoré la capitulation de l’Allemagne nazie en présence de Monsieur le Consul de France et de Madame la Maire de Genève.
Nous nous sommes réunis pour célébrer la fin de la seconde guerre mondiale et pour honorer nos héros devant le monument, dédié à la mémoire des Français de Genève et des Volontaires suisses morts pour la France.
« La guerre est un mal qui déshonore le genre humain », écrivait Fénelon. Commémorer le 8 mai, c’est commémorer ce que fut la Seconde Guerre mondiale.
Une guerre qui s’est caractérisée, sur notre continent, par l’extermination méthodique et massive des juifs parce qu’ils étaient juifs. Une guerre qui a vu la déportation et l’exécution des Tsiganes, des homosexuels et des opposants politiques. Une guerre qui est allée jusqu’au bout de l’horreur.
Mais célébrer la fin de la Seconde Guerre mondiale, c’est également se souvenir que, face au pire de l’humanité, se dégage souvent le meilleur de l’Homme. Ceux qui ont résisté à la barbarie nazie, ceux qui ont refusé de se plier à la fatalité, ceux qui ont mis en péril leur vie pour la liberté.
J’ai aussi souhaité évoqué la mémoire de mon grand-père, Albert Ferracci, qui, après avoir œuvré à la libération de la Corse qui advint dès septembre 1943, fut de ceux qui accompagnèrent la remontée de la deuxième Division blindée du Général Leclerc jusqu’à Strasbourg.
Nous devons continuer de nous souvenir et de nous inspirer de notre passé, alors que des menaces pèsent sur nos démocraties et que la guerre frappe, à nouveau, notre continent.
Elle frappe un peuple qui a choisi de se tourner vers l’Europe, vers nos valeurs.
Plus que jamais, nous devons être aux côtés de l’Ukraine et des pays qui revendiquent leur souveraineté et leur liberté. C’est ce pour quoi la France libre s’est battue. Et cela nous oblige.
Enfin, j’ai souhaité honorer ces héros qui nous protègent, parfois au péril de leur vie. C’est à leur endroit qu’a été créée, sous l’impulsion du Président de la République, la mention « Mort pour le service de la République » afin de distinguer les militaires morts en service à la suite d’un acte de bravoure ou lors de manœuvres particulièrement dangereuses.
C’est pour soutenir nos forces armées qu’à l’Assemblée nationale, nous aurons prochainement à débattre d’une nouvelle loi de programmation militaire pour les années 2024-2030. Cette loi de programmation nous permettra d’augmenter les moyens, budgétaires, matériels et humains, de nos armées.
Cet effort, nous le faisons pour nos militaires engagés en France et en opérations extérieures. Nous le faisons aussi pour nourrir la coopération avec nos alliés et nos amis, et en particulier la Suisse. Ces derniers jours ont par exemple vu se déployer un exercice de gestion de crise transfrontalier.
Avant de finir mon propos devant le monument à la mémoire de nos héros franco-suisses tombés pour la paix, j’ai salué ces femmes et ces hommes engagés pour notre sécurité collective.
En tant que député de la République, j’ai assuré que je serai toujours à leurs côtés.