C’est le bon moment pour donner une nouvelle impulsion à la coopération franco-suisse. Dans un entretien donné au journal Le Temps, je suis revenu sur les relations entre les deux pays et j’ai annoncé la visite de plusieurs ministres français en Suisse dans les prochains mois.
J’y ai rappelé que les différents évènements qui sont survenus ces derniers mois et qui ont pu inquiéter les commentateurs sur les relations entre la France et la Suisse – fin des négociations sur l’accord-cadre, le choix des F-34 aux dépends du Rafale – ne me semblent pas constituer de véritables sources de crispation durables et irréversibles dans sur la qualité de nos relations diplomatiques.
Comme je l’ai toujours rappelé, il n’est pas du ressort du mandat parlementaire de se substituer au corps diplomatique et administratif. Pour autant, je perçois de ma responsabilité d’agir tant que faire se peut comme un facilitateur entre les différents acteurs impliqués. A ce titre, je m’implique auprès des administrations, en particulier auprès de Bercy et du service du Ministère des comptes publics, pour que la préparation des dossiers puisse donner lieu à un dialogue plus serein au niveau politique.