Ce matin s’est tenue à Lausanne l’assemblée générale de l’Union des Français de Suisse en présence notamment de son président, Yann Beaufils, de Marion Paradas, ambassadrice de France en Suisse et de Clément Leclerc, consul général de France à Genève.
Cela a été une nouvelle occasion pour moi de saluer la densité et le dynamisme du tissu associatif national en Suisse.
J’ai rappelé que ces associations ne sont pas seulement vouées à entretenir des liens culturels, sportifs économiques, mémoriels au sein de la communauté française. Elles sont également des remparts contre l’individualisme en permettant de se nourrir de l’échange avec les autres. Elles contribuent par ailleurs à lutter contre le relativisme qui progresse et promeuvent des valeurs aussi essentielles que le bien commun et la mémoire. Enfin, en Suisse, les associations sont des acteurs irremplaçables de notre cohésion nationale. Elles sont ce qui tient la communauté française.
J’ai également souligné ce moment particulier que connaît actuellement la relation France-Suisse. La visite du Président Macron mi-novembre a permis de réaffirmer la solidité de ces liens et je suis convaincu que nous pouvons œuvrer pour les renforcer encore chacun à notre niveau.
Enfin, et non des moindres, cette réunion de UFS a été l’occasion d’échanges chaleureux et conviviaux entre élus, personnels consulaires et FDE. Alors que les fracas du monde nous rattrapent, alors que la vie politique française se fait chaque jour plus âpre, parfois plus violente, pouvoir échanger de manière apaisée est précieux.
Tout comme est précieux le fait de voir éclore les projets concrets que portent les associations de UFS. La vie associative est une politique des petits pas et des réalisations concrètes, pour reprendre les mots de Jean Monnet, mais cela ne la rend pas moins noble, bien au contraire.