A l’invitation de la Fondation Vareille, j’ai eu le plaisir de visiter une école expérimentant l’action « un violon dans mon école », initiée en Suisse dans le Valais.
Les élèves de l’école Jacques Prévert, située en zone d’éducation prioritaire, bénéficient en effet, comme 6000 autres élèves scolarisés dans l’est du Val d’Oise, d’un apprentissage précoce et intensif du violon.
Accompagné de la Rectrice de l’académie de Versailles madame Charline Avenel, et de mon collègue Martens Carlos Bilongo, député de la circonscription, j’ai pu échanger sur ce programme innovant socialement et scientifiquement que je soutiens depuis près d’un an.
Outre l’idée de faire bénéficier très tôt les enfants des vertus inhérentes à la musique en termes d’épanouissement personnel et de confiance en soi, le projet entend évaluer, avec l’appui des équipes du CNRS, les effets de l’apprentissage du violon sur les capacités cognitives et non cognitives des élèves.
Les échanges avec les enseignants et les parents ont notamment mis en évidence l’apport du violon sur la concentration des élèves et l’acquisition de la motricité fine indispensable à l’écriture. Mais aussi sur le développement de la coopération entre élèves que sa pratique induisait. Le fait de conserver le violon à la maison constitue également un facteur de responsabilisation des enfants.
Même s’ils sont provisoires les premiers résultats de l’évaluation montrent que le bénéfice de l’apprentissage du violon est plus fort pour les enfants issus des milieux les plus défavorisés, ce qui atteste l’intérêt de ce programme pour réduire les inégalités.
Félicitations à Pierre et Hélène Vareille pour l’excellence de cette initiative en faveur de ces enfants qui eux-aussi, essaimeront autour d’eux, par leur exemple, les bienfaits de la musique.